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Que se passe-t-il derrière un code à barres ?

Depuis quelque temps, il commence à se passer pas mal de choses. En effet, les consommateurs sont de plus en plus méfiants, voire défiants vis-à-vis de l’industrie agroalimentaire.

28% seulement des Français ont encore confiance dans les marques (5 points perdus en cinq ans). 66% se disent inquiets de la sécurité alimentaire, le moral d’achat chute de 2 points.

comme l’indique l’article de Linéaire.com du 18 septembre dernier, en relatant l’étude Kantar Worldpane

On se souvient, en début d’année, des problèmes de salmonellose consécutifs à la contamination de lait infantile; et des difficultés de retirer les lots.

On a pu suivre les péripéties du Nutriscore qui a toutes les peines du monde à s’imposer (francetvinfo.fr du 7 mai dernier) mais qui commence à faire son chemin chez nos voisins européens comme le montre agro-media.fr dans son article du  3 septembre au titre évocateur :  » La guerre du Nutriscore devient européenne« 

Parallèlement on a vu se développer la base de données collaborative et open source  Open Food Facts  relatant composition, additifs, et qualités nutritionnelles présents sur chaque packaging de produits alimentaires. Mais ce sont surtout ses avatars plus glamour, mais polémiques qui font parler d’eux. Le plus connu est l’application Yuka qui affecte à son algorithme de jugement (note de 0 à 100) des coefficients de pondération du type : Nutriscore 60%, additifs 30%, bio 10% . Le dernier né, Buyornot ajoute une dimension sociétale, et éthique. ( wedemain.fr ).

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GS1 apporte sa contribution et normalise l’utilisation du code à barres avec « GS1 Digital Link »

Fin août dernier, GS1 communiquait à la presse le lancement d’un nouveau standard mondial qui fait entrer l’utilisation du smartphone dans l’aire de la traçabilité « consommateur ».

En effet, l’utilisation d’un QR Code permet aux consommateurs d’accéder à des pages web apportant un descriptif du produit, ou toute autre information que le fabricant juge nécessaire ( nutritionnelle, justification d’utilisation de certains composants, politique RSE de l’entreprise …). Mais ce type de code à barres 2D va plus loin, puisqu’il permet d’identifier les n° de lots et ainsi donner des indications sur la date de péremption ou la ligne de fabrication…

Le rappel des produits sera plus efficace en cas de nécessité.

L’information consommateur pourra inciter les fabricants à une transparence plus vertueuse dépassant la polémique du Nutriscore.

Tous les types d’information B2B et B2C seront reliés, afin d’établir des passerelles omnicanales.

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